Les enquêtes du commissaire Roimages — Tome 2.
Entre les deux grandes guerres, le commissaire Roimages mena
une carrière discrète au 36 quai des Orfèvres. Dès le début des années 30,
Roimages nota dans de petits carnets les affaires qui l’avaient touché par leur
singularité, leur fantaisie ou encore leur étrangeté. Nous présentons ici cinq
histoires reprises à partir de ses notes :
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Bon sang ne saurait mentir : Le schéma balistique montre que le jeune comte s’est tiré une balle dans le cœur, là, au pied de la statue de son aïeule Héloïse de la Rochemolle. Garante du manoir et de la lignée, la déesse de granit se tait. Or elle seule tient en main la clé du mystère. |
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Le canon à sorcières : Au temps du pape Innocent, à la lune pleine, des balistes faisaient voler des sorcières (présumées), ficelées à un manche à balai… Des siècles plus tard, à chaque solstice d’hiver, les forains de Blackpool font revivre cette belle coutume. |
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Un chat alcoolique : Dans un public bar de Guernesey, un chat boit des lichées de gin et de Baileys. Le landlord raconte qu’il est tombé dedans quand il était petit… On connaît l’histoire. Plusieurs clients succomberont dans l’alcool avant que soient dévoilées les circonstances tragiques de son bain éthylique. |
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Le puzzle brisé : Le puzzle de cristal du château de la Verrière est précieux à plus d’un titre, or ne voilà-t-il pas que le puzzle est brisé lors du brutal assassinat du seigneur des lieux. Il va falloir reconstituer minutieusement les pièces ensanglantées pour confondre le meurtrier. |
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Nostalgie des lieux : La mémoire est infinie ; on n’oublie rien. Pourtant on s’y égare plus facilement que dans les tranchées de la Somme. Une tombe irlandaise, des lettres (non ouvertes), trois poilus sur une photo jaunie, guideront l’enquêteur dans ses souvenirs où se terre le coupable. |
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